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Ma vie à presque 40 ans
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12 avril 2012

communiquer

quand les mots sont plus faciles à écrire qu'à dire

quand on voudrait que l'autre sache lire nos pensées sans qu'on n'ait à les exprimer à haute voix

quand on se sent si faible et si nulle qu'on n'arrive même pas à dire à la personne qu'on aime pourquoi on a mal

 

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F
L'autre, notre moitié, celui qu'on a choisit pour faire la route ensemble, sent les choses qui nous habitent, mais il ne peut pas toujours prendre en charge notre souffrance, et pour ma part, j'ai préservé mon couple en allant parler à une personne, ma psy, pendant presqu'un an. Après ce travail libérateur, car je n'arrivais même pas à en parler à mon amie proche, j'ai pu enfin en parler à ma moitié, lui dire ce qui me faisait souffrir... <br /> <br /> J'ai beaucoup écrit aussi, mais je n'avais pas de retour, et je n'avançais pas...<br /> <br /> Souvent, parler à quelqu'un qui nous est étranger est plus facile et permet de faire un début de travail sur soi.<br /> <br /> Aujourd'hui, j'arrive à parler à mon tendre, quand je vais mal, il le sait et souvent il m'en parle avant moi. Ce qui l'embêtait dans mon silence, c'est qu'il pensait que je ne lui faisais pas confiance. Alors que moi, la seule chose à laquelle je pensais, c'était de le préserver, ne pas allourdir un peu plus son fardeau. J'avais du mal à exprimer mes sentiments, mes tourments. Aujourd'hui, je lui parle plus. Quand je sens que mes souffrances sont trop fortes, j'en parle aussi à mes amies du blog, ca me permet de ne pas trop charger mon histoire de couple...
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